L’association Cali appelle à mani­fes­ter le samedi 8 avril à Grenoble pour lut­ter contre les cruau­tés envers les ani­maux. De 14 à 17 heures, elle orga­nise une marche paci­fique pour dénon­cer les expé­ri­men­ta­tions scien­ti­fiques et médi­ca­men­teuses envers les animaux.

« La science a prouvé que les ani­maux res­sen­taient entre autres la dou­leur, le stress, l’enfermement, la perte de com­pa­gnons », rap­pelle l’association Cali (Cause ani­maux libres Isère) dans son com­mu­ni­qué. Le samedi 8 avril, les mani­fes­tants com­men­ce­ront leur marche depuis la place Grenette, à 14 heures. L’objectif ? Ils réclament une science « plus éthique » et la mise en place de méthodes scien­ti­fiques alter­na­tives, plus res­pec­tueuses des animaux.

Contre la dis­sec­tion et les tests médicamenteux 

L’association dénonce l’ex­pé­ri­men­ta­tion ani­male, qui sup­pose l’u­sage de méthodes par­fois “bar­bares”. Les tests de pro­duits et de médi­ca­ments impliquent en effet de longues mani­pu­la­tions, très dou­lou­reuses pour les ani­maux. Élevés en cage, ceux-ci sont ensuite tués et dis­sé­qués. Et les rats de labo­ra­toire ne sont pas les seuls concer­nés : lapins, singes, chats et chiens, sont aussi vic­times de la science humaine.

Sans comp­ter que l’ef­fi­ca­cité réelle de l’ex­pé­ri­men­ta­tion ani­male est remise en ques­tion par un cer­tain nombre d’as­so­cia­tions. Parmi elles, l’or­ga­nisme Antidote Europe, le « comité scien­ti­fique pour une science res­pon­sable », a prouvé que la majo­rité des tests sur les ani­maux ne don­naient pas des résul­tats tout à fait exacts. La rai­son ? La com­po­si­tion bio­lo­gique humaine est si loin­taine de celles des ani­maux que les résul­tats seraient faussés…

AMa