La Région Auvergne – Rhône-Alpes a signé le mercredi 15 mars une convention de partenariat pour soutenir l’emploi dans la filière du décolletage, dans la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie. Passée avec de multiples partenaires, elle prévoit la création de 100 emplois par an pendant cinq ans.
La Région Auvergne – Rhône-Alpes s’engage pour soutenir l’emploi dans la filière du décolletage, en Haute-Savoie. Martial Saddier, vice-président délégué aux entreprises, à l’emploi et au développement économique, a signé le mercredi 15 mars une convention de partenariat à ce sujet. Elle porte plus précisément sur l’accompagnement, le recrutement, la formation et la qualification de personnel de production pour l’industrie du décolletage et de la métallurgie en Haute-Savoie.
Passée avec la Chambre syndicale de la métallurgie de Haute-Savoie, le Syndicat national du décolletage (SNDEC), l’État, le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ Alpège Horizon), l’Association de développement de la formation des entreprises de la métallurgie (Adefim 74), Pôle emploi et les missions locales, elle prévoit la création de 100 emplois par an pendant cinq ans dans le secteur.
Des parcours de formation qualifiante
« Cette convention répond aux besoins des entreprises du secteur qui connaissent des difficultés pour recruter », explique la Région dans un communiqué. Elle créera ainsi 500 parcours de formation, principalement qualifiante en prenant en compte les dimensions de reconversion, de sécurisation des parcours professionnels, de réponses aux besoins des entreprises et de retour à l’emploi durable.
Pour ce faire, le Conseil régional participera à différents niveaux. Il veillera notamment au recrutement par voie d’apprentissage, participera au financement des formations des demandeurs d’emploi et rémunèrera ceux en formation qui ont épuisé leurs droits auprès de Pôle emploi.
En tant que partenaire principal, la Région facilitera aussi le rapprochement avec des structures susceptibles de proposer des candidats, mobilisera ses aides au développement des GEIQ et des fonds européens (Feder) et cofinancera à titre expérimental des contrats de professionnalisation. Pour cela, elle s’appuiera sur un soutien à l’OPCA de la métallurgie correspondant à 2 000 euros par contrat dans une limite de 50 contrats par an.
MM