Philippe Poutou, le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) donne un meeting, ce lundi 13 mars, à la Maison des Habitants, à 20 heures. L’occasion pour le candidat du NPA de lancer un appel pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.
« Le candidat ouvrier », comme il se présente sur son site de campagne, profitera de ce meeting à Grenoble, ce lundi 13 mars, à 20 heures à la Maison des Habitants, pour lancer un appel de soutien à sa candidature. « Il est important de soutenir les petites candidatures en démocratie » a‑t-il affirmé sur France Bleu Isère.
À ce jour, il compte 245 parrainages validés par le Conseil Constitutionnel. Une centaine de signatures sont encore nécessaires pour que le candidat du NPA puisse se présenter à l’élection présidentielle. Il appelle tout particulièrement les partis de gauche à diversifier leurs soutiens en complément de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
Un programme contre l’actionnariat, pour les « petits travailleurs »
Philippe Poutou accorde une place importante aux ouvriers, artisans et agriculteurs dans son programme. Les artisans devraient, selon le candidat, pouvoir vivre décemment de leur travail. Il propose d’alléger les charges, la TVA notamment, et de faciliter l’accès aux crédits « bon marché ». Il souhaite par ailleurs encourager le commerce et les initiatives locales, en rendant aux collectivités territoriales et aux institutions publiques, leurs capacités d’investissement.
Philippe Poutou propose également un revenu garanti pour les agriculteurs actifs, indépendant des aléas de la production et des marchés financiers. « L’importance de l’agriculture dans l’alimentation, la santé publique, la protection de l’environnement et l’aménagement du territoire justifie cette rémunération » peut-on lire dans son programme.
Enfin l’accès au logement pour tous, par la réquisition des logements inoccupés et l’interdiction d’expulsion sans relogement ; ainsi que la nécessité d’une presse libre et indépendante font aussi partie des thèmes abordés dans son programme. Sur ce dernier point, il propose de créer des statuts juridiques pour les rédactions, qui permettraient aux journalistes d’avoir un droit de regard sur la ligne éditoriale et le contenu de leurs médias.
AMa