Le Mouvement citoyen et solidaire (MCS) de Lahcen Benmaza et Les Républicains de l’Isère représentés par Thierry Kovacs ont décidé de constituer ensemble un nouveau groupe de travail « au service des citoyens grenoblois », au cours d’une réunion de travail, le 13 février dernier.
L’occasion pour Lahcen Benmaza, le fondateur du MCS, également candidat aux élections municipales de Grenoble en 2014 et à l’élection départementale de 2015, de présenter aux élus Les Républicains sa Charte citoyenne, tout récemment lancée. L’objectif ? Les inviter à débattre sur ce que le mouvement citoyen estime être les « douze points essentiels pour valoriser et sensibiliser sur la place du citoyen en France ». Mais pas seulement…
Proposer des solutions concrètes
« Après un échange constructif, marqué par le respect et la cordialité, les divergences des deux parties ont laissé place à l’envie de travailler en commun dans le but de proposer des solutions concrètes, avec la ferme volonté d’apporter un nouveau souffle à la ville de Grenoble et de donner l’espoir à nos concitoyens », expliquent les deux entités dans un communiqué commun.
C’est donc pour faire face « aux difficultés et aux blocages que rencontre aujourd’hui Grenoble » que les deux formations ont décidé de constituer ensemble un nouveau groupe de travail au service des citoyens grenoblois « afin d’apporter des réponses à leurs attentes et à leurs inquiétudes », expliquent-elles.
Élaborer une alternative aux politiques menées localement
Pour autant, pas question de perdre son âme. Les Républicains grenoblois et le MCS soulignent prudemment que cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une démarche citoyenne et ce « sans remettre en cause l’indépendance et la liberté des deux formations ». Dont acte. Grâce à elle, les deux parties espèrent ainsi « améliorer les relations politiques entre les différents acteurs locaux pour instaurer un climat de confiance entre les citoyens et les élus », est-il encore précisé dans le communiqué.
Les Républicains et le MCS estiment en effet que « seule la participation citoyenne de nombreux collectifs représentatifs de la diversité et de la richesse de la ville permettra d’élaborer une alternative aux politiques conduites localement ». Des politiques, les signataires du communiqué l’affirment, « dont les effets sont très négatifs en particulier dans les quartiers de Grenoble ».
JK