Grenoble est de moins en moins embouteillée. Après avoir touché le fond en 2013, en décrochant le titre de 3e ville la plus empêtrée dans ses bouchons derrière Paris et Lyon, la capitale des Alpes s’éloigne doucement du podium, avec une dixième place cette année, selon la société d’info-trafic américaine Inrix.
Depuis sa 5e place en 2012 puis sa 3e place en 2013, Grenoble s’éloigne du podium des villes françaises les plus embouteillées. L’agglomération a en effet pointé à la 7e place en 2014 et 2015, et gagné encore trois places en 2016. C’est ce que révèle la société Inrix, qui se plonge chaque année dans les chiffres des heures perdues dans les bouchons d’un millier de villes réparties dans trente-huit pays.
Grenoble se positionne ainsi dixième, avec 23,6 heures perdues dans les bouchons. Soit un peu plus de 7 heures de gagnées par rapport à 2015. Mais force est de reconnaître que les résultats, du côté grenoblois, sont encore quelque peu hésitants…
Sans surprise, Paris remporte toujours haut la main le titre national de ville la plus embouteillée avec plus de 65 heures perdues en 2016. Dans la région, Lyon finit 4e (28,6 heures), Annecy 30e (12,1 heures), Valence 31e (12 heures), Clermont-Ferrand 41e (10,7 heures), Saint-Étienne 42e (10,6 heures), Romans-sur-Isère 45e (10,3 heures), Chambéry 69e (7,9 heures).
Grenoble, 277e au niveau mondial
Et, au niveau mondial, Grenoble se hisse à la 277e place, pas très loin de Copenhague ou d’Ankara. Les comparaisons s’arrêteront là. Reste à interpréter ces résultats, et leurs variations d’une année sur l’autre.
« Quand les embouteillages repartent à la hausse, c’est le signe d’un redémarrage économique », constatait en 2014 Mark Pendergrast, directeur produit à Inrix. Une baisse des embouteillages ne serait, de la même façon, que le résultat d’une économie au ralenti et d’un taux de chômage élevé…
PC