Les rugbymen grenoblois ont été battus (22−39) par la Section paloise dans le Béarn lors de la 18e journée du Top 14, samedi soir. Beaucoup trop indisciplinés, les Isérois ont perdu une nouvelle occasion de s’imposer à l’extérieur. Rageant !
Encore raté ! Le FC Grenoble rugby n’y arrive décidément pas. Il n’arrive pas à décrocher cette saison un succès à l’extérieur. Il ne peut donc pas enclencher une série de victoires et réellement se relancer dans la course au maintien.
Les Grenoblois peuvent vraiment s’en vouloir car il y avait la place de ramener des points de Pau. Mais ils ont commis beaucoup de fautes d’indiscipline. Trop pour espérer autre chose qu’une défaite. Entre de multiples pénalités concédées et 3 cartons jaunes récoltés, c’est ce qui s’appelle se saborder.
Les Grenoblois dominateurs dans le jeu, les Palois réalistes
Les Palois n’étaient pourtant pas dans un grand soir. Ils ont été bousculés par le FCG qui a, une nouvelle fois, démontré ses qualités ballon en main. Notamment sur ses deux essais inscrits par l’ailier Armand Batlle (7e, 52e). En face, les Béarnais en ont marqué trois par Armitage (36e), Daubagna (48e) et Charlet (76e). Surtout, leur ouvreur Colin Slade a réussi 8 coups de pied en 9 tentatives. Pour Grenoble, Jonathan Wisniewski a manqué deux transformations et une pénalité.
Grenoble a craqué dans les dix dernières minutes, après le carton jaune d’Héguy (74e). Mené 22 – 29, le FCG a encaissé 10 points, donnant un score en trompe‑l’œil (22−39). Les Palois ont en effet souffert dans cette partie. Mais ils enchaînent une 6e victoire consécutive. C’est bien là l’essentiel pour eux.
Faux-pas interdit contre le Racing 92 le 4 mars au stade des Alpes
Le FCG restait le 28 janvier sur une belle performance face au Stade français (44−22). Mais il n’a pas su bonifier ce bon résultat à Pau.
Après cette défaite, Grenoble a deux semaines pour préparer la réception du Racing 92, le 4 mars. Une nouvelle fois, le FCG, toujours 13e et relégable, sera sous pression au stade des Alpes. Tout faux-pas est interdit à domicile pour les Isérois.
LG