Le SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) mène depuis le mois de novembre 2016 une expérimentation de bus électriques sur deux de ses lignes. Avec pour objectif la « disparition des motorisations 100 % diesel d’ici 2021 ».
« Le SMTC souhaite être exemplaire dans la gestion de son parc de véhicules de transports en commun », précise ainsi le Syndicat dans un communiqué. Un enjeu fort dans une agglomération qui connaît un niveau de pollution élevé avec de fréquents pics, non sans conséquences sur la santé publique.
Des bus plus écologiques, plus économiques et moins bruyants
Désireux de s’engager dans « l’acquisition de bus propres », le SMTC a choisi d’expérimenter cinq bus électriques complètement autonomes, autrement dit « dotés d’une autonomie suffisante pour effectuer une journée de service ». Des bus qui n’ont que des avantages, à en croire le syndicat : plus écologiques, plus économiques et moins bruyants.
Un comité de suivi a été composé autour de cette expérimentation, avec trois groupes de travail : le premier sur la performance technique des bus, le second sur la problématique des infrastructures de recharge, et le troisième sur la question de l’exploitation et de la réception par le public.
Cinq bus de cinq constructeurs différents
Ce sont cinq bus de 12 mètres provenant de cinq constructeurs différents qui sont testés au cours de ces quatre mois d’expérimentation. En l’occurrence, les entreprises Dietrich Yutong, Irizar, Solaris, Bolloré et actuellement Heuliez, jusqu’au 1er mars 2017. Les deux lignes concernées sont les bus C3 et C4, « choisies pour leur tracé, plutôt court, et leur niveau de fréquentation particulièrement élevé ».
« Suite à cette phase expérimentale, un appel d’offres pour l’acquisition de bus électriques
pourra être lancé, et permettra au SMTC de fournir son parc de matériel roulant en bus propres », indique enfin le Syndicat.
FM