FOCUS - La composition du conseil de la Métro est illégale. Mais elle a beau ne pas être conforme à la loi, rien ne devrait changer avant 2020 et de nouvelles élections. On a donc un cas de figure pour le moins original où un organe délibérant est manifestement hors des clous, mais où ses membres, élus, conservent leurs mandats. Grenoble, exception d’illégalité ? Le président de l’Ades qui s’en est ému auprès du tribunal administratif, et dont le recours a été rejeté, n’exclut pas de faire appel de la décision du juge.
La composition du conseil de la Métro est illégale mais il devrait en rester ainsi. Du moins jusqu’aux prochaines élections. Il faudra donc vraisemblablement attendre 2020 pour que le conseil métropolitain soit conforme à la loi et surtout un peu plus représentatif de la démographie du territoire.
Saisi par le président de l’Ades (Association démocratie, écologie, solidarité), le juge administratif ne dit, entre les lignes, pas autre chose. En rejetant le recours de Vincent Comparat le 30 décembre dernier, le tribunal de Grenoble a d’abord tranché la question en droit, renvoyant à plus tard, et vraisemblablement aux prochaines élections, la question de fond : celle de la représentation des habitants au sein de la métropole.
La Métropole déroge au principe de la proportionnalité
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