À partir du 1er janvier 2017, l’Isère comptera dix communes de moins… et cinq de plus. Cinq nouvelles communes verront en effet le jour, toutes issues de la fusion de deux déjà existantes. Une évolution qui s’inscrit dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales.
Dans le canton de Voiron, les communes de Pommiers la Placette (550 habitants) et de Saint-Julien de Ratz (420 habitants) vont fusionner pour devenir Sure en Chartreuse.
Dans le canton d’Oisans-Romanche, les communes de Mont-de-Lans (1 200 habitants) et de Venosc (770 habitants) vont fusionner pour devenir Les Deux Alpes.
Dans le canton de Matheysine-Trièves, les communes de Cordéac (210 habitants) et de Saint-Sébastien (260 habitants) vont fusionner pour devenir Chatel en Trièves.
Dans le canton de Monestel, les communes d’Arandon (600 habitants) et de Passins (1 150 habitants) vont fusionner pour devenir, très logiquement, Arandon-Passins.
Enfin, dans le canton du Grand Lemps, les communes de Paladru (1 000 habitants) et du Pin (1 240 habitants) vont fusionner pour devenir les Villages du Lac de Paladru.
Les conseils municipaux fusionnés de ces nouvelles communes éliront leur maire et leurs adjoints au mois de janvier 2017.
Des fusions encouragées financièrement
La création de communes nouvelles par fusion d’anciennes a été facilitée par la loi n° 2015-292 du 16 mars 2015 relative à « l’amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes », publiée au Journal officiel le 17 mars 2015. Elle complète la loi n° 2010 – 1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales.
L’opération peut s’avérer très avantageuse d’un point de vue financier, toute nouvelle commune de plus de 1 000 habitants se voyant accorder durant trois ans une majoration de 5 % de ses dotations de l’État.
L’Isère compte aujourd’hui 526 communes, dont 148 de moins de 500 habitants, 23 de moins de 100 habitants et… 9 de moins de 50 habitants.