Les véhi­cules de plus de vingt ainsi que les die­sels de plus de dix ans sont tou­jours inter­dits de ren­trer et de cir­cu­ler mer­credi 14 décembre dans Grenoble. Le dis­po­si­tif, activé le samedi 10 décembre et ren­forcé mardi, est donc main­tenu, ainsi que les limi­ta­tions de vitesse. Mais aussi la gra­tuité pour la loca­tion de vélos, dans les trans­ports en com­mun de la Métro, du Voironnais et du Grésivaudan, et nou­veauté*, sur le réseau TransIsère du Département (zones A et B) qui jusque-là, refu­sait de modu­ler ses tarifs.

En cause ? La qua­lité de l’air, qui ne s’améliore pas dans la cuvette gre­no­bloise. Alors que, dans le Nord-Isère, le vent a quelque peu dis­persé les pol­luants, per­met­tant de lever le dis­po­si­tif, la pol­lu­tion ne bouge pas dans le bas­sin grenoblois.

Pas de vent, des condi­tions tou­jours autant anti-cyclo­niques… Résultat : la quan­tité de par­ti­cules fines dans l’air se main­tient à un niveau jugé très médiocre. Et ce depuis une semaine.

Des mesures insuf­fi­santes pour amé­lio­rer la qua­lité de l’air

Rien ne semble y faire. Pas plus les limi­ta­tions de vitesse que les inter­dic­tions de cir­cu­la­tion. Le tra­fic a beau avoir baissé de 5 % le week-end der­nier, les pre­mières mesures, qui se concentrent essen­tiel­le­ment sur la cir­cu­la­tion, semblent loin d’être suf­fi­santes. Et pour cause. L’hiver, la pol­lu­tion aux par­ti­cules fines PM 10 est issue pour un tiers du tra­fic auto­mo­bile. Et pour deux tiers du chauf­fage indi­vi­duel au bois…

PC

* Article mis à jour le 13 décembre à 22 h 50.