Si le pic de pollution aux particules fines perdure, les premières interdictions de circuler dans l’agglomération grenobloise seront instaurées dès ce samedi 10 décembre. Ainsi, tous les véhicules essence ou diesel immatriculés avant le 1er janvier 1997 (sans vignette) auront interdiction de rouler sur le territoire des 49 communes de la Métropole de Grenoble mais aussi sur le Voironnais et le Grésivaudan.
Les réductions de vitesse qui ont cours depuis le début de l’épisode de pollution, sont maintenues. A savoir une vitesse réduite de 20 km/h sur les voies où elle est d’ordinaire supérieure à 90 km/h et abaissée à 70 km/h sur les autoroutes A51, A480, A48 entre les péages de Vif et Voreppe et A41 entre la Carronnerie et le péage de Crolles.
Les premières mesures tarifaires seront, dans le même temps, mises en œuvre : demi-tarif sur la location Métrovélo et le ticket unique sur les réseaux de la Tag, du Grésivaudan TouGo et du Pays Voironnais. Mais pas sur le réseau TransIsère du Département, celui-ci ne s’étant pas rallié aux mesures tarifaires prévues dans le protocole…
Alors que Atmo Auvergne Rhône-Alpes ne prévoit pas d’amélioration d’ici samedi, confirmation sera donnée demain vendredi de la mise en place des premières interdictions de circulation.
A Lyon, le préfet qui a décidé d’instaurer la circulation alternée dès ce vendredi, réclame que le maire mette en place la gratuité dans les transports en commun. A Grenoble, la gratuité sera effective, elle, à compter du 7e jour consécutif de pollution. En matière de coordination de la lutte contre la pollution, la route est encore longue. A charge pour l’automobiliste et l’usager des transports en commun de s’y retrouver…
PC