Pour flui­di­fier la cir­cu­la­tion et ten­ter de limi­ter les embou­teillages sur la rocade sud de Grenoble, des feux bico­lores seront mis en place avant la fin du mois de novembre. Actuellement en phase de test, ces feux rouge-orange seront acti­vés sur deux bre­telles d’ac­cès : entre le Rondeau et Eybens dans le sens Grenoble-Chambery et sur la bre­telle d’ac­cès Bachelard sur l’A480 dans le sens Grenoble-Lyon.

Objectif : retar­der le plus pos­sible les bou­chons en élar­gis­sant la plage horaire pen­dant laquelle la cir­cu­la­tion reste fluide. Le prin­cipe : celui du goutte-à-goutte. Les véhi­cules seront donc insé­rés un à un dans la cir­cu­la­tion pour évi­ter les ralen­tis­se­ments. Et le rythme du feu, orange-rouge, sera adapté à l’é­tat du tra­fic. Si la rocade est à l’ar­rêt, le feu res­tera donc au rouge…

Finis les bou­chons ? Pas vrai­ment… Le dis­po­si­tif per­met d’a­bord de retar­der l’ap­pa­ri­tion du trop-plein d’une ving­taine de minutes. « On ne va pas régler la ques­tion des bou­chons sur la rocade qu’a­vec des feux », convient Philippe Mansuy, chef de pro­jet à la direc­tion inter­dé­par­te­men­tale des routes Centre-Est.

De quoi sou­la­ger le tra­fic de tran­sit dans le centre de Grenoble ?

La régu­la­tion de la cir­cu­la­tion au moyen de feux, bico­lores ou tri­co­lores, existe déjà à Nantes et est expé­ri­men­tée dans la région pari­sienne. Difficile néan­moins de géné­ra­li­ser, et encore plus d’ex­tra­po­ler à la régu­la­tion des axes urbains où le dis­po­si­tif récla­me­rait aussi de sécu­ri­ser les tra­ver­sées pié­tons, de prio­ri­ser la cir­cu­la­tion des trans­ports en com­mun mais aussi de gérer les remon­tées de satu­ra­tion… Autrement plus com­pli­qué donc.

En atten­dant, comme l’es­pèrent ses ini­tia­teurs, ces pre­miers feux bico­lores devraient per­mettre, en ren­dant plus fluide et donc plus cir­cu­lable la rocade sud, de sou­la­ger le tra­fic de tran­sit dans le centre de Grenoble.