Les appels à voter pour ou contre la pétition du comité de liaison des unions de quartier (Cluq), qui demande l’annulation de la délibération validant la hausse des tarifs de stationnement et le lancement d’une concertation, se multiplient à quelques heures du lancement de la votation citoyenne (du 10 au 15 octobre).
Réponse du berger à la bergère ? Alors que les élus de la majorité font ostensiblement campagne sur les réseaux sociaux, appelant à voter « non », les appels à voter « oui » se multiplient à droite comme à gauche.
« Un seuil infranchissable » pour Alain Carignon (LR) qui, appelant à voter « oui », dénonce « la confusion entre les budgets participatifs, les faux scénarios sur l’Esplanade et le vote sur le refus de toute concertation sur le stationnement ». Pour l’ancien maire de Grenoble, « chaque oui sera un non à Eric Piolle ».
Go Citoyenneté appelle à voter « oui »
A gauche, Go Citoyenneté appelle aussi de son côté à voter « oui, pour la reprise de la concertation ». Et rappelle dans un communiqué l’engagement n°49 d’Eric Piolle sur l’amélioration du stationnement des résidents : « Nous réunirons les acteurs économiques et les unions de commerçants, les associations environnementales et d’usagers des transports, les unions de quartiers et les conseils citoyens afin d’établir un diagnostic partagé sur l’état du stationnement à Grenoble. Ce diagnostic permettra d’identifier les solutions qui seront soumises à consultation ».
Pour son représentant Paul Bron, « même si la période de campagne est trop courte pour mobiliser et convaincre, même s’il s’avère que la votation n’a pas de caractère légal (un recours en annulation est en cours), il est essentiel d’aller au bout de ce processus pour pouvoir ensuite le transformer ».
La pétition, qui avait rassemblé 2 613 signatures avant d’être rejetée le 26 septembre en conseil municipal par le maire de Grenoble, doit désormais passer le cap des 20 000 votes pour être adoptée par référendum, comme le prévoit le dispositif, par ailleurs contesté, mis en place par la ville.