Militants du collectif ATTAC, opération cheval de Troie. © Alexandra Moullec

Opération che­val de Troie contre les accords de libre-échange Tafta et Ceta

Opération che­val de Troie contre les accords de libre-échange Tafta et Ceta

DÉCRYPTAGE – Comment aler­ter l’opinion publique sur « les dan­gers des trai­tés inter­na­tio­naux de libre-échange » ? Telle est la tâche à laquelle s’at­tellent les mili­tants du col­lec­tif stop Tafta. Après avoir sen­si­bi­lisé les pas­sants de façon ludique, rue Félix-Poulat à Grenoble le 17 juin der­nier, ils orga­nisent une réunion d’in­for­ma­tion à la Maison des asso­cia­tions, ce ven­dredi 24 juin, afin d’en­vi­sa­ger les suites de la mobilisation.

Opération cheval de Troie contre le TAFTA et le CETA. © Alexandra Moullec

Opération che­val de Troie contre le Tafta et le Ceta. © Alexandra Moullec

« Bientôt l’Europe ven­due aux mul­ti­na­tio­nales ! », « Le Tafta est un coup d’État des mul­ti­na­tio­nales sur la démo­cra­tie ! » Les mots des mili­tants du col­lec­tif Stop Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement – accord trans­at­lan­tique de libre-échange) ne sont pas tendres.

Une tren­taine d’entre eux s’é­taient réunis rue Félix-Poulat, ven­dredi 17 juin, pour dénon­cer les dan­gers du Tafta, mais aussi du Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement – accord éco­no­mique et com­mer­cial glo­bal), deux trai­tés inter­na­tio­naux de libre-échange. Le tout au tra­vers d’une action visuelle. En l’oc­cur­rence, un che­val de Troie géant gon­flable pour sym­bo­li­ser le dan­ger insi­dieux que repré­sen­te­raient ces traités.

Au sein du col­lec­tif Stop Tafta, des mili­tants d’Alternatiba Grenoble, du Collectif Roosevelt Isère, de l’as­so­cia­tion Les Amis de la Terre Isère, d’Attac Isère, d’ANV-Cop21 (Action non vio­lente Cop21). Mais aussi de Nuit debout : « Ces mau­dits trai­tés, on a envie de les dénon­cer, sou­tient Gaël de Nuit debout. La loi Travail, c’est une anti­ci­pa­tion des direc­tives euro­péennes qui vont mettre en place ces trai­tés. On est aussi sur ce coup-là car c’est le même com­bat. » Certains élus gre­no­blois avaient éga­le­ment fait le dépla­ce­ment, à l’i­mage de Bernard Macret, adjoint aux soli­da­ri­tés inter­na­tio­nales, et d’Olivier Bertrand, conseiller muni­ci­pal en charge des animations.

Militants du collectif anti-TAFTA simulant les morts provoquées par les traités de libre échange. © Alexandra Moullec

Militants du col­lec­tif anti-Tafta simu­lant les morts pro­vo­quées par les trai­tés de libre-échange. © Alexandra Moullec – pla​ce​gre​net​.fr

Cette opé­ra­tion che­val de Troie s’ins­crit dans le cadre d’une tour­née natio­nale qui a débuté le 4 juin à Paris et devrait se ter­mi­ner le 25 juin après un pas­sage dans une dou­zaine de villes de France.

« On veut sen­si­bi­li­ser les gens aux pro­blèmes qui vont être induits par la signa­ture de ces accords, sou­ligne Philippe Coq, béné­vole au sein du col­lec­tif Roosevelt Isère. C’est un peu dif­fi­cile car ce sont des sujets com­plexes et les gens ne sont pas au cou­rant de ce qui se passe. Tout a été négo­cié dans la plus grande opa­cité et on n’en parle jamais dans les médias habi­tuels. »

Au pro­gramme de cette après-midi tan­tôt plu­vieuse, tan­tôt enso­leillée : dis­tri­bu­tion de tracts et say­nètes pour sen­si­bi­li­ser les pas­sants aux dan­gers des trai­tés inter­na­tio­naux de libre-échange, chasse aux signa­tures pour la péti­tion euro­péenne ayant déjà récolté près de 3,5 mil­lions de signa­tures et die-in en fin d’a­près-midi. Plusieurs mili­tants se sont ainsi allon­gés pour simu­ler les morts pro­vo­quées par le Tafta et le Ceta.

Retour en images.

Reportage : Joël Kermabon.

Tafta-Ceta qué­saco ?

« J’ai l’impression qu’il y a peu de gens qui savent […] le Tafta est un peu connu, le Ceta pas du tout », estime Philippe Coq. Alors pour vul­ga­ri­ser ces notions, les mili­tants du col­lec­tif Stop Tafta ont sorti l’ar­tille­rie lourde. Et mis, entre autres, à la dis­po­si­tion des pas­sants « Petit guide pour tor­piller le Tafta », « Petit guide pour contrer la pro­pa­gande en faveur du Ceta/AECG » ou « 7 rai­sons de se mobi­li­ser contre le Tafta ».

Banderole anti-TAFTA, place Félix Poulat. © Alexandra Moullec

Banderole anti-Tafta, place Félix-Poulat. © Alexandra Moullec

Dans leur col­li­ma­teur ? Le Tafta, bien sûr, éga­le­ment appelé TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership – Partenariat trans­at­lan­tique de com­merce et d’in­ves­tis­se­ment) et le Ceta. Deux accords de libre-échange de l’Union Européenne négo­ciés d’une part avec les États-Unis et d’autre part avec le Canada « pla­çant les mul­ti­na­tio­nales au-des­sus des lois. »

« La crainte que nous avons, ce ne sont pas les États-Unis et le Canada contre l’Europe, ce sont les mul­ti­na­tio­nales contre le reste du monde. Elles veulent vrai­ment ne plus avoir à rendre de comptes à per­sonne et cer­tai­ne­ment pas aux citoyens », s’in­digne Olivier Royer, secré­taire de l’as­so­cia­tion Les Amis de la Terre.

Et de pré­ci­ser : « Les normes en France empêchent le pou­let au chlore, les OGM […] Nous, on met en avant le prin­cipe de pré­cau­tion. C’est loin d’être le cas pour les États-Unis qui partent du prin­cipe que les entre­prises sont res­pon­sables, qu’elles mettent des pro­duits sur le mar­ché et qu’en cas de pro­blème ils seront reti­rés. On n’aimerait pas qu’il y ait cette inver­sion des normes ».

Militante ATTAC, opération cheval de Troie. © Alexandra Moullec

Militante d’Attac, lors de l’o­pé­ra­tion che­val de Troie. © Alexandra Moullec – pla​ce​gre​net​.fr

Les col­lec­tifs fus­tigent des accords qui devraient « sup­pri­mer les droits de douane » entre l’Union euro­péenne et l’Amérique du Nord, « har­mo­ni­ser les régle­men­ta­tions par l’as­sou­plis­se­ment maxi­mal des lois et des normes pro­té­geant la santé publique, les tra­vailleurs, les consom­ma­teurs et l’en­vi­ron­ne­ment » et « confé­rer des droits excep­tion­nels aux mul­ti­na­tio­nales afin d’as­su­rer la mise en œuvre effec­tive des objec­tifs » pré­ci­tés. Parmi ces droits : « la capa­cité juri­dique d’at­ta­quer une déci­sion poli­tique. » Monsanto pour­rait ainsi atta­quer les États refu­sant de com­mer­cia­li­ser du Roundup.

La sphère mili­tante n’est pas la seule à s’op­po­ser au Tafta et au Ceta : en témoignent de nom­breux articles parus dans le Monde diplo­ma­tique et dans le blog de Jean Gadrey pour Alternatives éco­no­miques. Plus éton­nant, Hillary Clinton et Donald Trump, can­di­dats aux élec­tions pré­si­den­tielles amé­ri­caines s’y sont tous deux opposés…

« Le Ceta est le che­val de Troie du Tafta »

« Il y a des dizaines de mil­liers d’entreprises amé­ri­caines qui ont des suc­cur­sales au Canada notam­ment du fait de l’Alena [Accord de libre-échange nord-amé­ri­cain entré en vigueur en 1994, ndlr]. Par ce biais-là, elles pour­raient se ser­vir des clauses qu’il y a dans le Ceta pour atta­quer les États euro­péens sur la défense de l’environnement et le fait qu’on ait des normes ne per­met­tant pas à ces entre­prises d’avoir une concur­rence libre et non faus­sée », ful­mine Olivier Royer.

Opération cheval de Troie. © Alexandra Moullec

Opération che­val de Troie. © Alexandra Moullec

Pour Philippe Coq, la chose est enten­due : « Si le Ceta est rati­fié, il y a de grandes chances pour que dans la fou­lée – ou deux ou trois ans après –, le Tafta soit aussi rati­fié. C’est pour cela qu’on dit que le Ceta est le che­val de Troie du Tafta. »

Les mili­tants dénoncent en outre l’o­pa­cité entou­rant ces négo­cia­tions : « Le Tafta s’appelle des fois TTIP, d’autre fois GMT [Grand mar­ché trans­at­lan­tique, ndlr]. On le change de nom pour noyer le pois­son […] Tout est très opaque sur ce type de traité », estime Olivier Royer.

Olivier Bertrand, conseiller muni­ci­pal abonde en ce sens : « Tout est fait pour qu’on n’ait aucun élé­ment de la négo­cia­tion […] On a un élu euro­péen [Yannick Jadot, ndlr] qui a accès aux docu­ments. Il n’a pas le droit de les sor­tir de la salle, ne peut les consul­ter que sur place, n’a pas le droit de prendre de pho­tos… C’est hyper ver­rouillé. […] Comme il s’agit de négo­cia­tions, l’argument qui est uti­lisé est que ça ne doit pas être public avant qu’il n’y ait quelque chose d’acté. »

Autre point de dis­corde, l’exa­men du texte par le Conseil euro­péen ras­sem­blant uni­que­ment les diri­geants des pays membres de l’Union euro­péenne. La Commission euro­péenne com­po­sée de com­mis­saires euro­péens (un par État membre) sou­hai­te­rait que le texte soit adopté à l’au­tomne pour le sou­mettre au Parlement euro­péen en hiver. Or, bon nombre de par­le­men­taires euro­péens n’ap­pré­cient guère la manière dont les négo­cia­tions ont été conduites.

Stop TAFTA. © DR

Stop Tafta. © DR

« Aujourd’hui, il y a de plus en plus de gou­ver­ne­ments et de régions qui se posi­tionnent contre, mais on n’est pas encore cer­tains de savoir com­ment il [le Ceta, ndlr] va se mettre en œuvre, déplore Olivier Royer. Est-ce que la Commission euro­péenne – qui a un man­dat pour la négo­cia­tion – va pas­ser outre le Parlement pour qu’il soit mis en œuvre ? Est-ce que les par­le­ments natio­naux et euro­péen vont être inter­ro­gés sur la vali­dité de cet accord ? »

Une soixan­taine d’é­lus socia­listes ont d’ailleurs signé, en avril 2016, une tri­bune dénon­çant le manque de trans­pa­rence et défen­dant le rôle du Parlement fran­çais dans les négociations.

Olivier Royer accuse tout de même le gou­ver­ne­ment fran­çais de jouer double jeu : « D’un côté il se dit très atten­tif à défendre le modèle fran­çais et euro­péen, notam­ment aux niveaux sani­taire et envi­ron­ne­men­tal, et der­rière c’est le pre­mier à deman­der à ce que les négo­cia­tions accé­lèrent. […] Mais bon, je crois que depuis 2012 on est habi­tués au double dis­cours de ce gou­ver­ne­ment… »

Une seule solu­tion : « la mobilisation »

« Seule une mobi­li­sa­tion des col­lec­ti­vi­tés et des citoyens per­met­tra de faire recu­ler les mul­ti­na­tio­nales ! », s’ex­clame Olivier Royer. Et d’a­jou­ter : « C’est impor­tant que les col­lec­ti­vi­tés se mobi­lisent là-des­sus. C’est comme ça que l’AGCS [Accord géné­ral sur le com­merce des ser­vices, ndlr] a été retiré dans les années 2000 et que l’Ami [Accord mul­ti­la­té­ral sur l’in­ves­tis­se­ment, ndlr] a été retiré dans les années 1990. »

Opération cheval de Troie. © Joël Kermabon

Opération che­val de Troie. © Joël Kermabon

« L’expérience a prouvé, il y a une dizaine d’années pour un accord sem­blable, que lorsque les négo­cia­teurs se sont aper­çus que l’opinion publique était contre, ils ont reculé et l’accord n’a pas été jusqu’au bout. C’est pour ça qu’on essaye de mobi­li­ser les gens, pour qu’ils signent des péti­tions et montrent qu’il y a des mil­lions de per­sonnes contre le Tafta dans les pays de l’Union euro­péenne. » Philippe Coq tient, lui, à rap­pe­ler qu’il n’y a pas qu’en Europe que l’op­po­si­tion existe, mais aussi aux États-Unis.

Alors que la mobi­li­sa­tion est forte à Bordeaux et à Marseille d’a­près Olivier Royer, les mili­tants du col­lec­tif Stop Tafta Grenoble ont dû redou­bler d’ef­forts ce ven­dredi 17 juin pour inter­pel­ler les pas­sants. Le trac­tage à l’ar­rêt de tram­way Victor-Hugo et les ani­ma­tions rue Félix-Poulat – deux zones de pas­sage – n’y auront rien changé : l’in­dif­fé­rence dominait.

« On reste sur le coup, on essaie d’interpeller des pas­sants mais c’est pas simple. On ne déses­père pas et on conti­nuera », estime Gaël de Nuit debout. Et ce mal­gré les quelques remarques déso­bli­geantes et autres moque­ries en tous genres enten­dues ce jour-là : « Allez les hip­pies ! », ou « Ils ont décidé de venir s’allonger dans la rue en pen­sant que ça chan­gera les choses, sauf que ça chan­gera pas grand-chose. »

Militante du collectif STOP TAFTA distribuant des tracts. © Alexandra Moullec

Militante du col­lec­tif Stop Tafta dis­tri­buant des tracts. © Alexandra Moullec

« Les gens n’ar­rivent pas non plus à s’en­ga­ger sur la loi Travail, pour­tant à plus petite échelle. Ça, c’est un traité d’ampleur gigan­tesque qui nous dépasse clai­re­ment », estime Gaël de Nuit debout. Et d’a­jou­ter : « On ne sait pas com­ment s’engager concrè­te­ment, […] même les États sont clai­re­ment dépas­sés. »

Pour Philippe Coq du col­lec­tif Roosevelt Isère : « Si on parle accord trans­at­lan­tique et libre-échange ce n’est pas très par­lant, sauf pour les gens qui s’intéressent un peu à tout ça. »

Olivier Bertrand, conseiller muni­ci­pal abonde en ce sens : « Il y a des sujets comme ça. Tafta en est un, 90 % de la popu­la­tion ne connaît même pas l’a­cro­nyme. C’est quelque chose qui ne fait pas beau­coup de vagues média­tiques […] La plu­part des gens qui passent ne savent même pas de quoi on parle en fait. Ce sera un vrai tra­vail déjà péda­go­gique avant même d’attaquer la par­tie plus posi­tion­ne­ment poli­tique. »

Philippe Coq ne déses­père pas : « On va mul­ti­plier les actions jusqu’à la fin de l’année. À force, peut-être que les gens vont en entendre parler… »

Alexandra Moullec avec Joël Kermabon

D’AUTRES ACTIONS AU PROGRAMME

Suite à l’o­pé­ra­tion che­val de Troie, les mili­tants du col­lec­tif Stop Tafta ont rejoint, à l’Hôtel de ville de Grenoble, les élus Bernard Macret et Alan Confesson pour déter­mi­ner les futures actions à mener. Il a été décidé que la capi­tale des Alpes accueille­rait la pro­chaine ren­contre des col­lec­ti­vi­tés anti-Tafta dans les mois à venir.

Pour l’heure, plu­sieurs col­lec­ti­vi­tés se sont d’ores et déjà décla­rées hors Tafta et il est pos­sible d’in­ter­pel­ler les maires res­tants avec la décla­ra­tion de Barcelone. Une réunion d’in­for­ma­tion sera orga­ni­sée à la Maison des asso­cia­tions de Grenoble ven­dredi 24 juin à 17 h 30 pour envi­sa­ger loca­le­ment les suites de la mobi­li­sa­tion contre le Tafta et le Ceta et pré­pa­rer la semaine euro­péenne d’ac­tions pré­vues entre les 11 et 15 juillet 2016.

AM

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