TROIS QUESTIONS À - Jérôme Safar, conseiller municipal PS d’opposition à Grenoble, réagit vivement à l’annonce du "plan de sauvegarde des services publics locaux" de l’équipe menée par Eric Piolle. Pour l'ancien adjoint aux finances, Grenoble va droit dans le mur. Ayant découvert récemment des dépenses non expliquées, celui-ci exige toute la transparence sur les comptes de la Ville et les échanges avec le préfet à propos du risque de "mise sous tutelle ».
Place Gre’net : La Ville de Grenoble est la seule commune de France à annoncer un "plan de sauvegarde des services publics locaux ». En cause, selon Eric Piolle, la baisse des dotations et la gestion de l'équipe précédente. Qu'en pensez-vous ?
Jérôme Safar : Ma réaction c’est qu’il se moque du monde, clairement. La gestion de l’équipe passée avait commencé à désendetter la Ville. Ils ont fait exploser la dette. Elle avait maintenu un niveau d’investissement élevé, ils font baisser l’investissement… Elle avait une épargne nette positive, qui a même fait dire à Monsieur Hakim Sabri [alors conseiller municipal, ndlr] maintenant adjoint aux finances, que la Ville était bien gérée, et donc qu’elle avait une cagnotte et donc qu’elle aurait très bien pu ne pas augmenter les impôts. A un moment, il faut arrêter de tenir des discours variables selon les difficultés !
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