REPORTAGE - La Maison des habitants Chorier Berriat a-t-elle le malheur de ne pas être portée exclusivement par le CCAS ? C'est ce que semblent estimer les adhérents de l'association du Centre social Chorier Berriat. Visiblement remontés, ceux-ci ont exprimé leur choix concernant la pérennité de la structure lors de l'assemblée générale extraordinaire du 28 janvier dernier.
Continuer ou non ? Tel était le choix que devaient faire les adhérents de l'Association du centre social Chorier Berriat (CSCB), au cours de l'assemblée générale extraordinaire du 28 janvier 2016. L'association tire en effet la sonnette d'alarme depuis décembre dernier : la baisse drastique des subventions municipales fait planer une grande incertitude sur la pérennité de ses activités et l'avenir professionnel de ses six salariés.
Dans l'intervalle, la mairie a, de son côté, invoqué une erreur de diagnostic. Ainsi, Élisa Martin, première adjointe en charge du parcours éducatif, reconnaît avoir méjugé des activités de l'association, l'incluant dans le plan de redéploiement de la politique de petite enfance, alors que le CSCB propose d'autres types de services, comme des actions en direction des personnes âgées.
Les pistes avancées par la mairie n'ont toutefois pas convaincu les responsables de l'association, confrontés à la baisse bien réelle des subventions. Ceux-ci accusent, entre autres, la Ville de chercher à « municipaliser » l'action sociale ou socioculturelle, la Maison des habitants Chorier Berriat étant “partagée” entre l'association du CSBC et le CCAS.
« Faut-il continuer ou pas ? »
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 77 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous