REPORTAGE VIDÉO – Depuis plus de trente ans, les Journées européennes du patrimoine permettent de découvrir, deux jours durant, monuments, édifices religieux, théâtres, musées et autres lieux souvent méconnus. Bon nombre d’entre eux ont ouvert leurs portes au public ces 19 et 20 septembre. Focus sur les vestiges archéologiques du musée de l’ancien Évêché et sur le musée de la ganterie, activité qui fit la renommée de Grenoble.
Instaurées en 1984, les Journées européennes du patrimoine sont désormais un rendez-vous annuel attendu et prisé par bon nombre de Français. Cette année encore, Grenoble, son agglomération et plus largement le département de l’Isère proposaient une offre foisonnante de lieux permettant de découvrir de manière ludique ou pédagogique le patrimoine local.
Les habitants de l’agglomération ne s’y sont pas trompés et ils étaient nombreux à déambuler derrière un guide ou à se faufiler dans une des nombreuses files d’attente permettant d’accéder à l’objet de leur curiosité.
A la découverte des vestiges archéologiques
Nous leur avons emboîté le pas et les avons suivis dans leur découverte des animations et des visites organisées par le musée de l’Ancien Évêché. Installé dans l’ancien palais des évêques situé au cœur du centre historique de Grenoble, non loin de la cathédrale, le site ne manque pas d’attraits pour qui s’intéresse à l’histoire. Il abrite notamment, dans son sous-sol des vestiges archéologiques de tout premier ordre, témoins de l’histoire religieuse de la cité.
Réalisation Joël Kermabon
Notre pérégrination ne s’est pas arrêtée là. Nous avons traversé l’Isère pour rejoindre le quartier Saint-Laurent, où Maurice Rey-Jouvin, descendant du célèbre gantier Jouvin, présentait le matériel de fabrication des gants dans les locaux de l’ancien atelier. L’occasion d’en savoir plus sur l’industrie de la ganterie grenobloise, autrefois si réputée.
Réalisation Joël Kermabon
Aujourd’hui, seuls deux gantiers traditionnels travaillent encore le chevreau de façon traditionnelle à Grenoble : Jean Strazzeri, dont la boutique se situe au 10 rue Voltaire, et Marie-Anne Jacquemoud de la ganterie Marianne, rue Humbert II.
Joël Kermabon