FOCUS – Grésiblues revient sur les routes du Grésivaudan du 28 juin au 3 juillet. Fidèle à sa formule d’origine, le festival propose durant toute la semaine une série de concerts dans six communes du Grésivaudan, ainsi que des stages pour les musiciens amateurs et professionnels. Brigitte Nakachdjian, présidente de l’association Grésivaudan blues festival, lève le voile sur la programmation de cette 16e édition.
Ça y est, Grésiblues repart sur les routes du Grésivaudan pour une 16e édition. Le festival fera, une nouvelle fois, étape dans six communes du Grésivaudan, du 28 juin au 3 juillet, pour faire découvrir au public local les différentes facettes du blues.
Créée en 1999, l’association Grésivaudan blues festival, organisatrice de Grésiblues, propose un programme riche et varié, avec des musiciens de blues aux styles très différents. Une programmation qui se situe en marge des sentiers battus, avec un mélange à la fois de découvertes et de valeurs sûres.
Une soirée, une commune, deux concerts
Ancré à l’École du paysage de Saint-Ismier, le festival s’invite chaque soir dans une commune différente du territoire du Grésivaudan. Cette année, les villes hôtes sont Saint-Vincent-de-Mercuze, Bernin, Saint-Ismier, Montbonnot, Le Touvet et Crolles.
« Le principe du festival est d’offrir des découvertes aux spectateurs et, finalement, chacun y trouve son petit bonheur. Nous essayons d’équilibrer pour présenter toutes les facettes du blues », commente Brigitte Nakachdjian, présidente de l’association Grésivaudan blues festival.
A la croisée des styles, le groupe Mr Hardearly proposera le 28 juin, en soirée d’ouverture à Saint-Vincent-de-Mercuze, un concert mêlant blues rock et blues électrique. Le Londonien Franck As Band se produira le soir-même, en deuxième partie. Pour l’une de ses rares dates de l’été en France, cet invité régulier des festivals fera découvrir au public son répertoire musical entre Soul, Rythm and Blues et Funk.
A noter également la présence de Déborah Doname (le 2 juillet au Touvet), des Écossais du groupe King King (le 1er juillet à Montbonnot) ou encore du guitariste Charlie Fabert (le 29 juin à Bernin). C’est le Chambérien Ahmed Mouici, accompagné de son nouveau groupe The Golden Moment, qui clôturera cette édition, le 3 juillet à Crolles avec un moment à la fois Blues, Soul, Rock, Doo Wop et Rockabilly.
Des stages pour les musiciens amoureux du blues
Au-delà de cette programmation musicale, Grésiblues propose également des stages de musique encadrés par des professionnels, sous la direction d’Eric Thievon.
Ces stages pédagogiques en guitare, batterie, basse, harmonicas et claviers sont ouverts aux musiciens de tous âges, sur inscription.
A l’issue de chaque journée de formation, les musiciens en herbe se confrontent à la scène. « Les stagiaires montent sur scène tous les soirs, en première partie des concerts. C’est autre chose que de jouer tout seul dans son coin. Et le niveau est plus élevé chaque année », précise Brigitte Nakachdjian.
En clôture de cette semaine de formation, un enregistrement en studio professionnel permet aux élèves de se confronter à une nouvelle situation.
Un festival au petit budget
« Nous possédons des ressources propres qui proviennent des stages, buvettes et de la restauration rapide. Cela représente environ 70 % du budget », explique Brigitte Nakachdjian. Les 30 % restants proviennent de subventions publiques, le festival étant soutenu par la région Rhône-Alpes, le département de l’Isère, la communauté de communes du Pays du Grésivaudan et les villes d’accueil des concerts.
Pour cette 16e édition, le budget prévisionnel s’élève ainsi à 87.000 euros. Une petite somme, comparée à certains festivals. « Nous sommes très fragiles et pas au même niveau que les Rencontres Brel mais les artistes ne sont pas des têtes d’affiche », rappelle modestement la présidente de l’association Grésivaudan blues festival.
Maïlys Medjadj