EN BREF – Alain Cottalorda, actuel président du conseil départemental de l’Isère, aurait employé une Roumaine au noir pour le compte de sa mère très âgée, selon le site Médiapart. Une information, démentie par l’intéressée, qui tombe au plus mauvais moment pour le Parti socialiste isérois.
Difficile d’y voir un hasard à quelques semaines du scrutin des élections départementales, pour lesquelles Alain Cottalorda est candidat… Toujours est-il que le président du conseil départemental doit faire face à de bien embarrassantes révélations.
Le site Médiapart a en effet publié, ce mercredi 4 mars, le témoignage d’une Roumaine de 38 ans qui affirme s’être occupée, sept jours sur sept pendant un an, de la mère très âgée d’Alain Cottalorda, à Bourgoin-Jallieu.
Problème : l’employée, qui parle de « vie d’esclave », n’aurait « jamais été déclarée malgré ses demandes ».
Une affaire “plombante” pour le PS isérois
Camelia P., c’est son nom, affirme avoir été recrutée en Roumanie pour cette mission par Alain Cottalorda et sa sœur. Une fois en France, celui-ci aurait effectué des démarches en préfecture avec elle pour qu’elle puisse travailler sur le territoire, mais ne l’aurait donc pas déclarée. Joint ce mercredi soir par le Dauphiné Libéré, le président du conseil départemental a reconnu être au courant que « cette dame roumaine vivait chez [sa] maman », mais a notamment nié être allé la chercher en Roumanie.
Si l’intéressé affirme n’avoir pas l’intention de démissionner, cette affaire pourrait bien plomber sa campagne électorale, alors que – contexte national oblige – la droite est en position de l’emporter. Sans compter l’impact négatif sur André Vallini, actuel secrétaire d’État à la Réforme territoriale et ancien président du conseil général de l’Isère, qui a tout fait pour placer Alain Cottalorda à ce poste.
Paul Turenne